Tous les architectes mauriciens avaient l’obligation de s’enregistrer auprès du PAC pour pouvoir exercer.
Grâce à cette loi, les architectes étrangers avaient désormais l’autorisation d’exercer sur l’île mais subiront les mêmes sanctions en cas de fautes professionnelles. L’association a d’ailleurs pointé du doigt les architectes étrangers qui ne sont pas enregistrés auprès du PAC et qui exercent tout de même leur activité.
Les membres de l’AAM avaient aussi évoqué le fait que le conseil se compose majoritairement de membres du ministère des infrastructures publiques alors que ce conseil n’est pas une initiative de l’Etat. Trop d’irrégularité sont constatés dans cet amendement et suscite l’inquiétude des membres de l’association.
Les architectes du secteur privé comptent bien faire évoluer les choses sur l’île. En attendant, de multiples projets sont en cours pour le secteur et une nouvelle loi sur le secteur de la construction écologique est en cours d’amendement. Le ministère des Infrastructures Publiques espère bien inclure des normes de respects écologiques dans la construction grâce au Building Act. Pour Vinesh Chintaram, membre de l’AAM, il était enfin temps de contraindre les constructeurs et les architectes à respecter les normes d’écologie.